Paroles
et musique : Jean-Claude GIANADDA
Disque :
Marseille Ensoleiller
1.- Anaïs,
Voilà
bien un prénom qui sent bon
La
"grâce" et la quiétude des bords de
Le
sourire des fleurs sous un soleil immense.
Le
son du galoubet qui invite à la danse.
Anaïs,
Tu
ne demandes rien, qu’un cabanon, un ciel.
De "sages" oliviers sous un rude
soleil.
Un
plateau de lavande où s’amuse
l’abeille.
Un
bouillon de lasagnes et un gâteau au miel.
Refrain :
C’est ça peut-être,
La joie de vivre, la joie d’aimer
La liberté, un cœur immense,
Des légendes et des secrets.
2.- Anaïs,
Et
ta robe rebelle flotte au Mistral dansant,
Ce vent dans tes cheveux me renvoie son
"plein chant".
De
Nyons à Forcalquier, aux garrigues d’Ouessant,
Là,
même les cigales semblent avoir
"l’accent".
Anaïs,
Dans
tes yeux de chimère, de mirages et de vents.
Des
terrasses de pierres, les Mées :
ses Pénitents.
De
Digne à Oraison, tellement d’artisans,
La
chaîne de l’étoile en perd son firmament !
3.- Anaïs,
Résonne
dans ce nom, les montagnes
vivantes.
Les
bergers, les sonnailles, la garrigue bruissante.
Musiques
de cyprès, sécheresse craquante.
Le
dialecte "gavot", peuchère, qu’on invente.
Anaïs,
Les
gestes ancestraux, me font toujours rêver :
Sarcler
un pied de vigne, réparer un filet,
Remonter
la murette ou tresser un panier
Ou
boire à la fontaine, car la sieste est sacrée !
4.- Anaïs,
Si
belle mais captive de tous ces estivants
De
touristes heureux épris ou même amants.
Depuis
vingt-six siècles conquérants prétendants
Mais toi, "Belle captive", tu chantes simplement :