de Jean-Claude
GIANADDA
Disque : Rebondir
Le Sanctus est le principal
hymne d'adoration.
On trouve ses deux premiers vers à l'intérieur
du Te Deum.
Le mot Saint est répété trois
fois pour magnifier la louange à Dieu et
Lui rendre gloire.
Le Sanctus est le cantique de
la liturgie céleste (Ap 4:8).
La première partie de ce
chant vient du prophète Isaïe (Is 6:3), qui a entendu
les Séraphins le chanter
devant le Seigneur, "Sabaoth", c’est-à-dire seigneur des armées
célestes, qui exécutent ses ordres pour gouverner l'univers.
La deuxième partie vient de
l'acclamation des rameaux (Mt 21:9).
Le Sanctus se trouve dans
toutes les liturgies orientales et latines.
Il a été introduit dans la
messe dès le II° siècle, et sa forme n'a pratiquement
pas changé.
"Sabaoth" est resté
dans la traduction latine ce qui montre bien que peu de mots latins (donc
français) permettent d'exprimer l'idée originale.
En fait, "Sabaoth"
signifie plus qu'armées, Il signifie toutes les "multitudes
organisées", les armées entre autres. Le fait l'introduire l'idée d'armée
introduit une incompréhension qu'on cherche
alors à lever en ajoutant des adjectifs comme ici "célestes". D'ailleurs,
plus aucune traduction récente (Bible de Jérusalem, TOB, Chouraqui, La Bible de
Bayard Presse) ne reprend le terme "armées", Chouraqui laisse
"Sabaoth", et les autres parlent de "Dieu Maître de tout",
"Dieu tout puissant" ou des équivalents.
SAINT LE SEIGNEUR, SAINT LE
SEIGNEUR,
Dieu de l'Univers. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux !
SAINT LE SEIGNEUR, SAINT LE
SEIGNEUR
Dieu de l’Univers, Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna au plus haut des cieux !