AÏCHA

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

Disques : Oser - Rencontrer (enregistrement public n° 3)

Veiller et Prier - Intégrale 2008 - Marseille

 

 

 

 

 

 

Refrain :

Il faisait toujours gris dans sa tête,
C’est comme ça, allez savoir pourquoi ?

Aïcha, la petit’mom’des “Baumettes”,
Voulait voir le soleil, rien qu’une fois.

Il faisait toujours gris dans sa tête,
C’est comme ça, on ne se refait pas !

Aïcha, la petit’ mom’ des “Baumettes”,
Voulait voir le soleil, rien qu’une fois.

       

1.- Pour une “ rave ” : l’enfer  via  la seringue, pour un “ crack ” : le sordide au quotidien,

Pour un “ shoot ” : un voyage de dingue, c’est peut-être, la faute au destin.

Et c’est l’cercle infernal de la défonce, de postcure, en fugue, vol et prison

Une vie, un’ survie, qui s’enfonce, labyrinthe de la clochardisation.

 

Refrain :

Il faisait toujours gris dans sa tête, la galère, on ne la choisit  pas ;

Aïcha, la petit’ môm’ des “Baumettes”, voulait voir le soleil, rien qu’une fois.

 

2.- Comment sortir, quand dehors le ciel pleure, boursouflure d’un bras trop piqué,

Et toujours, dans la rue le “ dealer ... ”, c’est la faute à la fatalité...

Et d’hôtels minables, en squatts sordides, et d’amours scratchés, en coup de “ flip”

Quand elle vous tient cette “ came ” morbide, dites-moi comment sortir de ce mauvais clip.

 

3.- Mais un soir qu’elle avait trop de peine, un soir, à bout de tout, elle a mis

Un peu trop de soleil dans ses veines, et comme un grand soleil s’éteignit...

Toutes les fleurs ont besoin de lumière, d’un reflet, d’un printemps qui s’éveille ;

Qu’il est dur le chemin qu’il faut faire, pour trouver en soi, le vrai soleil.