Paroles : Louis ARAGON – Musique : Jean-Claude GIANADDA
Disque :
Résister
Refrain
C’est une
chose étrange, à la fin, que le monde.
Un jour je
m’en irai
Sans en
avoir tout dit :
Ces moments
de bonheur
Ces midis
d’incendie,
La nuit
immense et noire
Aux
déchirures blondes.
1.- Rien n’est si précieux peut-être qu’on le croit,
D’autres viennent, ils ont le cœur que j’ai moi-même,
Ils savent toucher l’herbe et dire : "je
vous aime"
Et rêver dans le soir où s’éteignent des voix.
2.- Il y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l’aube première
Il y aura toujours l’eau, le vent, la lumière.
Rien ne passe après tout si ce n’est le passant.
3.- C’est une chose au fond
Que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont en eux,
Comme si ce n’était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre.
4.- Malgré tout, je vous dis que cette vie fut telle
Qu’à
qui voudra m’entendre à qui je parle ici.
N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je
dirai, malgré tout, que cette vie fut belle.
Sources
bibliques
Job 9, 2
6 : « Mes jours passent comme
les navires » ; Job 21,13 :
« Ils passent leurs jours dans le bonheur » ;
Ps 89, 4-6 : «… C’est un jour qui s’en va, une heure dans
la nuit … une herbe changeante : elle fleurit le matin, elle
change ; le soir elle est fanée » ; Lc 19,4 : « Jésus devait passer par là »
Utilisation : chant sur le temps et la vie qui passent…
Méditation lors d’un temps fort, d’une retraite, en écho à la lecture de
l’Ecclésiaste 1 « Tout est vanité ».