CAR S’IL NE
VENAIT PAS…
Paroles :
Théophile PENNDU - Musique : Jean-Claude
GIANADDA
Disque : S’accorder
1.- Que nous vienne quelqu’un de libre et généreux
Afin qu’en nos hivers il
allume un grand feu
Un feu qui soit d’amour
pour réchauffer nos cœurs
Un
feu tel un grand phare dissiperait nos peurs.
Que nous vienne quelqu’un qui ait de bonnes mains
Mains de fraternité pour partager le pain
Des mains pour relever, protéger, apaiser
Des mains pour accueillir, guérir et pardonner.
Refrain :
Car s’il ne venait pas
Qui sèmerait la joie
Au milieu de nos peurs,
Au milieu du malheur ?
Il est tant de chemins
Qui ne mènent à rien
À rien qu’au désarroi,
À rien qu’à des « pourquoi ».
2.- Que
nous vienne quelqu’un qui ait un beau regard
Un regard de bonté aussi clair qu’un miroir
Un regard lumineux pour souligner le beau
Un regard bienveillant pour soulager les maux.
Que nous vienne quelqu’un qui ait vraiment du cœur
Un cœur toujours ouvert, un cœur de serviteur
Qui serait tendre et doux, et saurait protéger
Ceux qui sont incompris, qui sont désespérés.
Texte de : Frère Théophile PENNDU
Commentaire :
Le mot « venir » est au centre de ce
chant, comme il l’est au temps de l’Avent. Le quelqu’un attendu n’a pas de
majuscule dans le texte ; nous lui donnons facilement le nom du sauveur promis.
Mais la minuscule souligne
le côté humble et inattendu de ce
quelqu’un qui vient sous les traits de l’humain le plus anonyme…
Les strophes déclinent les bienfaits de
sa venue espérée : réchauffer les coeurs, partager le pain, avoir des mains
pour accueillir, relever, guérir et
pardonner, tel le Jésus des Évangiles…
Le refrain énonce le risque de sa
non-venue – ou de sa non-rencontre par les pèlerins égarés que nous sommes
parfois.
Utilisation : chant
principalement pour le temps de l’Avent, en entrée d’une célébration ou au
cours d’une
veillée de prière.