L’OISEAU SOLITAIRE
Paroles :
Jean et Pierre PRADELLES - Musique : Jean-Claude GIANADDA
Disque :
Mes 70 printemps
Plus
de trente années de chansons en ballades et rencontres. Jean et Pierre PRADELLES
ont sillonné les routes et les mers avec des chansons d'espérance au service
d'une Parole qui nous invite à vivre la formidable aventure de l'évangile.
Après un break de quatre ans, suite au départ de Pierre comme "prêtre sans
frontière" au Niger, les voilà qui reviennent pour quelque temps encore,
le temps de réaliser la construction d'un "foyer" pour les orphelins
du SIDA à Niamey, capitale du Niger. À l'enthousiasme intact de leur début,
s'ajoute aujourd'hui les rides autour des yeux qui donnent à leur regard une
nouvelle profondeur.
1.- Il y a quelque part un oiseau solitaire
Qui plane au vent du Nord pour trouver
l’arc en ciel
Il se pose un moment et va vers d’autres terres
Après avoir laissé un morceau de soleil.
Il a su, au passage, rallumer la lumière
Qui était bien caché au fond de chaque cœur
Il a parlé d’amour comme une vraie prière
Et puis s’est en allé, parti pour un ailleurs.
2.- Il y a quelque part un oiseau
solitaire
Qui plane au vent d’Ouest aux plages embrumées
Il n’a pas peur du vent, même s’il est contraire
Et se pose à la grève, écoutez le chanter.
Il nous ouvre son âme où l’on voit des images
Qui nous parlent de vie, qui nous disent l’espoir
Ça y est, il est passé, il reprend son voyage
Mais il nous laisse au cœur les yeux de son regard.
3.- Il y a quelque part un oiseau
solitaire
Qui plane au vent de l’Est aux lumières dorées
Un bonjour aux amis, une pinte de bière
Puis il est reparti pour une autre tournée.
La chanson c’est sa vie, le public, une drogue
Mais mon Dieu qu’elle est douce quand
parle l’amitié.
Si c’est une galère l’important c’est qu’elle vogue
Vers d’autres horizons, le jour va se lever.
4.- Il y a quelque part un oiseau
solitaire
Qui plane au vent du Sud, tramontane et Mistral
Il y a plein d’amis et puis La Bonne Mère
Parce que c’est important pour garder le moral
Les étoiles, la nuit, compagnes du voyage
C’est comme un petit prince qui nous ferait bonjour
Et qui nous dit qu’enfin peu importe notre âge,
Puisqu’il n’y en a plus quand on parle d’amour.
5.- Il y a quelque part un oiseau
solitaire
Qui plane aux quatre vents et qui revient au port
Qui volera toujours
au-delà des frontières
C’était pour aujourd’hui et pour demain….encore !