2 600 ANS - MARSEILLE - MASSALIA

 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

Disque : Restituer

 

 

 

 

 

 

1.- C’est une ville antique avare de vestiges.

Ici tout est précaire : ville sans monument,

La Cité du PATCHWORK, ici rien ne se fige.

MARSEILLE insaisissable défie encore le temps.

Cette histoire d’amour et ce beau métissage.

Idylle entre GYPTIS : marin grec et PROTIS.

Semble encor’ s’murmurer le long de son rivage … :

MARSEILLE, la rebelle, MASSALIA, l’oasis.

 

Refrain :

Un ciel bleu, du soleil Allez, vaï, c’est Marseille

2 600 ans encore jeune avec ça ! Galéjades et fous rires

Allez, vaï, c’est Marseille Tiens tu me prends le coeur

Marseille - Massalia.

 

2.- Comme pour rassurer “ l’ESTRANGER de LUTÈCE ” :

Là-haut, le FORT SAINT-JEAN domine le VIEUX PORT,

Là-bas, le CHATEAU D’IF, où plane encore Dantès

Et la VIERGE DORÉE,… et ici SAINT-VICTOR.

Et on peut  s’inventer un chemin de farniente,

Dans les ruelles ocres, l’escalier du PANIER

Dans cette BABEL d’OR aux mille et une teintes,

Du Quartier de BELSUNCE à la BELLE DE MAI.

 

3.- Et puis la PORTE D’AIX : le QUARTIER  du  partage,

Et son ARC de TRIOMPHE et son  “ SABIR  LOCAL ”,

Du linge bigarré flotte à tous les étages,

Oriflamme d’un monde MULTIPLE mais  EGAL.

Des jardins des VESTIGES à notre CANEBIÈRE,

Des docks de la Joliette au Palais du PHARO,

Mon Quartier : LES CHARTREUX et l’Boulevard de PLOMBIÈRES.

LA  MAJOR - LA  CORNICHE - ça n’est pas CHICAGO.

 

4.- La MÉDITERANÉE grogne dans les CALANQUES

Et le MISTRAL emporte du FRIOUL à CASSIS,

Les cris d’vendeurs de POGNES et d’parties de PÉTANQUE,

L’odeur de BOUILLABAISSE à l’heure du PASTIS.

Les SCOTTO, les PAGNOL, les CÉSAR, les PANISSE

Et encore aujourd’hui IMMIGRÉS… voyageurs…

Gardent ce “ parler-vrai ” - la tchache sans malice

MARSEILLE la rebelle a toujours eu du cœur.

 

5.- Les filles d’aujourd’hui : PROTIS à la peau brune,

GYPTIS de l’an 2000, casquettes renversées,

Les TCHACHEURS du  “ Stade Vel’ ” : les rappeurs, les sans tune,

Faut se les “ EMPEGUER ”, les MINOTS des CITES.

Ne m’ont jamais fait rire, toutes ces “ galéjades ”,

Car j’aime trop MARSEILLE, même si j’ai pas “ L’ASSENT ” ;

J’avais à peine 11 ans (“ UN GARRI ”  d’la CALADE),

Que j’affirmais déjà : “ CH’SUIS MARSEILLAIS PUR SANG ! ”