Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
La "Prière matinale" ou "Clin Dieu" est
un rendez-vous journalier de la Foi.
Un rendez-vous avec la grâce.
Prier c'est rester en contact avec Dieu, c'est lui faire confiance.
JUILLET 2024
Prière du matin
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
SAMEDI 27 JUILLET 2024
" Laissez-les pousser jusqu'à la moisson" (Mt 13,24)
Méditation Père Bruno Millevoye
Le semeur est sorti pour semer. Or, tous les terrains n’ont pas la même valeur avons-nous entendu mercredi. Nous pensions qu’il suffirait de réserver au grain une bonne terre mais voilà que les choses se compliquent. Un ennemi sème de l’ivraie, une mauvaise herbe, dans la même terre. Comment est-ce possible ? Qui est cet ennemi ? La parabole ne donne pas de réponse. Qui pourrait donner une réponse à l’origine du mal ? Lui donner un nom ? En revanche, la parabole nous enjoint à un comportement clair : « Laissez-les pousser ensemble. » Il ne s’agit aucunement d’une confusion. L’ivraie sera brûlée. Il ne se confond pas avec le blé. Mais il est plus important de préserver le blé que de risquer de l’arracher pour se débarrasser de l’ivraie. Cette affirmation a de multiples applications très concrètes notamment dans le domaine de l’éducation : regarder, prendre soin de ce qui est bon en nous. Ne pas donner plus d’importance qu’il n’en faut à ce qui est mauvais. Ce qui est bon en nous a sa propre force et cohérence. C’est de cela dont il faut prendre soin. C’est à cet acte de foi que nous sommes appelés. Si parfois nous doutons, pensons que le terrain est chacun de nous où il y a du bon grain comme de l’ivraie. Nous serons heureux alors que le jardinier se préoccupe du bon grain sans donner plus d’importance à l’ivraie. MA GRÂCE TE SUFFIT
Samedi 27 juillet 2024
MA GRÂCE TE SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 28 JUILLET 2024
" Il distribua les pains aux convives,
autant qu'ils en voulaient " (Jn 6, 1-15)
Méditation Père Michel Quesnel
Nous sommes en terre païenne, sur la rive orientale du lac de Tibériade. Au début de la scène, Jésus est sur une montagne, entouré d’une foule de cinq mille personnes, sans doute composée de païens et de Juifs. A la fin de la scène, Jésus est à nouveau sur une montagne, mais il est seul. Qu’est-ce qui a opéré le passage entre les deux situations dans lesquelles se trouve Jésus ?
C’est d’abord son attention aux foules qui le suivent ; il ne veut pas que leur attachement à sa personne les prive de la nourriture nécessaire. C’est ensuite le sens de l’observation d’André, qui a remarqué qu’un jeune garçon disposait de cinq pains et de deux poissons. C’est encore ce jeune garçon anonyme qui a accepté que l’on partage ses modestes provisions. C’est également la relation privilégiée de Jésus à son Père, qui rend grâce pour pouvoir accomplir un miracle spectaculaire. C’est enfin le refus de Jésus d’être couronné comme roi terrestre, car son royaume n’est pas de ce monde.
Les choix de Dieu sont merveilleux. La bonne volonté de nombreux humains est nécessaire pour que le monde soit rassasié en tout, en biens matériels et en biens du Royaume. Il choisit également que sa volonté soit manifestée par son Fils, bienveillant envers tous et refusant d’en tirer quelque avantage que ce soit pour lui-même. Où trouver, parmi les dirigeants, les hommes d’Eglise et les intellectuels, un tel altruisme ?
Il est évident que la symbolique eucharistique est présente tout au long de cette scène. Si nous nous nourrissons du pain de la vie, nous devons aussi assouvir les faims de nos contemporains, de façon totalement désintéressée. Que Dieu nous aide à adopter une telle attitude. LE PAIN DE TA VIE
Dimanche 28 juillet 2024
LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 29 JUILLET 2024
" Je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu" (Jn 11, 19-27)
Méditation Père François Lestang
« De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? », s’interroge Nathanaël. D’où vient-il lui-même ? Probablement du bout du lac de Tibériade, soit de Bethsaïde, soit d’un village environnant, puisque Philippe le connaît et que les Douze sont tous galiléens. Tandis que Nazareth, situé bien à l’intérieur des terres, n’est qu’une petite ville à proximité de la grande Séphoris. Mais, de tout temps, il y a cet « esprit de clocher », si j’ose cet anachronisme, qui considère avec condescendance le voisin, plus ou moins éloigné, et qui n’est pas comme soi.
« De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? ». Devant le préjugé, la seule réponse est celle de la rencontre, et elle est bouleversante. Nathanaël, qui pensait savoir, se découvre connu par Jésus, et non seulement connu mais apprécié, loué, comme étant « un fils d’Israël, dans lequel il n’y a pas de ruse », ayant été vu « sous le figuier ».
Alors tout s’inverse dans l’esprit de Nathanaël, et non seulement il peut sortir quelque chose de bon de Nazareth, mais c’est de ce lieu obscur entre tous, puisque cette localité n’est pas citée dans la Loi ou les Prophètes, c’est de ce lieu déprécié que vient Jésus, que Nathanaël accepte comme son enseignant, son roi, et même le fils de Dieu.
Seigneur, tu es celui qui élèves les humbles et qui rabaisse les orgueilleux, tu es celui qui sondes les cœurs et les reins, tu es le Dieu qui fait au-delà de ce que l’on attend, toi qui ressuscites les morts. Je te présente en ce matin tous mes préjugés ethniques ou géographiques, pour que tu me donnes de découvrir à quel point tu es présent dans ces Nazareth-là, et que tu peux vraiment en faire sortir le bien. DIEU TU ES MON DIEU
Lundi 29 juillet 2024
DIEU TU ES MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 30 JUILLET 2024
" De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde " (Mt 13, 36)
La présence du mal dans le monde est une énigme pour nous." Dans le texte de Matthieu, les serviteurs s'étonnent du mal et se demandent quelle est son origine : la réponse de Jésus à cet égard est très floue, il parle d'un "ennemi".
Avec le jésuite et psychanalyste Denis Vasse (1933-2018), on peut identifier le mal comme étant "quelque chose qui vient s'attaquer à la vie en nous", résume la bibliste. "On a des élans d'amour, de vie, des moments où on comprend les choses et puis il y a des choses contraires qui viennent, y compris de notre propre cœur, se moquer de la vie en nous, et ça c'est assez impressionnant parce qu'on ne sait pas d'où ça vient et on ne sait pas comment ça arrive."
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Madi 30 juillet 2024
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 31 JUILLET 2024
" Il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ" (Mc 13, 44)
Méditation père Nicolas de Boccard
Le Christ nous parle du Royaume, il utilise des paraboles pour nous le faire comprendre d’une manière simple et imagée.
1/ Le Royaume est un bien précieux pour lequel on sacrifie le reste : ainsi celui qui va vendre tout ce qu’il possède pour acheter la perle rare, celle d’une grande valeur. De même celui qui a découvert un trésor dans son champ et qui va vendre ce qu’il possède pour acheter ce champ.
2 / Dans les deux cas, il faut se déposséder :
De ce que l’on a : « tout ce qui n’est pas donné nous possède » dira l’écrivain André Gides
Et même de ce que l’on est, afin de revêtir le Christ – car au fond c’est Lui le Royaume
C’est curieux, le trésor : le trésor, la perle fine, ne se trouvent pas d’emblée dans les paraboles de Jésus comme une découverte immédiate et définitive, ils sont comme cachés, voilés. Celui qui l’a trouvé doit d’abord faire un tri : la perle rare et les autres, recacher le trésor et vendre les biens qui vont permettre d’acheter le champ où est caché le trésor. Ce n’est qu’au bout de ce labeur, que la récompense est assurée. Recevoir la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu exige un choix et mérite que nous sacrifiions tout le reste. Ce sera la même chose pour nous à la fin des temps, après le labeur de nos vies, les anges discerneront entre les bons et les mauvais, de la manière que nous l’avons fait concrètement dans nos vies !
Nous sommes appelés à notre tour à être configurés au Christ, à renoncer à de nombreux biens licites pour choisir le bien précieux et caché qu’est le ciel, à travers le dépouillement de la croix. La radicalité du choix que nous faisons pour Dieu n’aboutit pas à une soustraction, mais à un “plus”. La présence divine ne chasse pas l’humain. Elle le dynamise, le transfigure de l’intérieur. Le surnaturel n’exclut pas le naturel, il l’amplifie en l’orientant vers sa fin.
DIEU TOUT PUISSANT
Mercredi 31 juillet 2024
DIEU TOUT PUISSANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 1er AOÛT 2024
" On ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien " (Mt 13, 47)
Méditation père Nicolas de Boccard
Le Royaume est ici comparé à un filet de pêche qui ramène à terre toute sorte de poissons. Le tri se fait sur le rivage, entre les bons et les mauvais. De même, à la fin des temps, il y aura un tri chez les humains entre les méchants et les justes. Il y a un temps pour nager, un pour pécher et un temps pour trier, en acceptant que les bons et les mauvais poissons naviguent ensemble dans les mêmes eaux.
Seulement nous ne sommes pas prédestinés à être bons ou mauvais, nous sommes tous prédestinés à être des saints. Libre à nous de chercher à l’être, avec la grâce de Dieu, où à nous détourner de ce but, en préférant les biens temporels et la jouissance de ce monde.
« l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi ; ou l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu » synthétisera Saint Augustin du dilemme auquel nous sommes tous confrontés.
Le Seigneur nous rappelle que le temps est court, il nous est compté. C’est le temps qu’il nous reste pour nous convertir : chercher et faire le bien avec constance et persévérance.
Jeudi 1er août 2024
VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 02 AOÛT 2024
"N'est-il pas le fils du charpentier ? Alors, d'où lui vient tout cela ? " (Mc 13, 54)
Méditation Père Michel Quesnel
« Il vint dans sa patrie. » Nazareth n’est pas nommée dans le texte, mais on sait que c’est là que Jésus se rend après avoir prononcé son long discours en paraboles. L’essentiel n’est pas le nom de la ville, mais le fait que c’est lieu où Jésus a été élevé et où chacun estime bien le connaître. C’est d’ailleurs ce prétendu savoir qui explique les raisons du comportement des habitants de la bourgade.
Jésus a prononcé l’homélie dans le cadre de l’office synagogal. Le chef de synagogue, apparemment informé de ce que Jésus a pu dire et faire quand il avait mené sa première tournée de prédication, a pris la décision de lui confier ce moment important de la liturgie. Une telle initiative était courante dans la vie juive de l’Antiquité.
La réaction des habitants n’a cependant pas la même bienveillance. Leur savoir les enferme. La première question qu’ils se posent est une mauvaise question : « D’où a-t-il cette sagesse ? » « D’où ? » Autrement dit : « Quels sont ses titres, ses diplômes, ses maîtres ? » Et ils prolongent ce questionnement par des questions qui n’en sont pas : nous connaissons son père, sa mère, ses proches parents des deux sexes. « D’où a-t-il donc tout ce pouvoir ? »
Donne-nous, Seigneur, d’aborder autrement ceux qui nous parlent de Dieu et de son Royaume. Laissons-nous interroger par les questions qu’ils nous posent et la foi qui les habite. Ce ne sont pas forcément les gens les plus titrés qui sont les meilleurs témoins.
Saint Vincent de Paul disait aux Filles de la charité qu’il avait réunies : cf. lectures Prières du temps présent, vendredi 9ème semaine temps ordinaire.
Vendredi 02 août 2024
MARIE VOUS SAUREZ LUI DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 03 AOÛT 2024
" Hérode envoya décapiter Jean dans la prison.
Les disciples de Jeanallèrent l'annoncer à Jésus " (Mc 14, 1)
Méditation Père Michel Quesnel
Matthieu est beaucoup plus sobre que Marc dans sa façon de rapporter la mort de Jean Baptiste. Il fournit beaucoup moins de détails sordides. Cela lui permet de mettre l’accent sur le courage de Jean et de ses disciples. Le Baptiste avait osé accuser Hérode Antipas, fils d’Hérode-le-Grand et tétrarque de Galilée, de prétendre gouverner son royaume peuplé de Juifs galiléens, tout en vivant de façon parfaitement contraire à la loi juive. Les tyrans de ce monde n’aiment pas qu’on leur fasse des reproches. Supprimer ceux qui osent le faire est une pratique courante. L’actualité, en Biélorussie et ailleurs, nous le rappelle périodiquement.
Contrairement à Jean Baptiste qui osa le mettre en cause, Hérode n’osait pas le mettre à mort. Il avait peur des réactions de son peuple qui considérait Jean comme un prophète et qui auraient pu fomenter des émeutes ou des révoltes. Il s’était contenté de l’emprisonner pour l’empêcher de parler.
La seule circonstance qui permit à Hérode d’oser aller jusqu’au bout de ses envies sordides, c’est l’attirance sexuelle qu’il eut pour une jeune danseuse, la fille de la femme avec laquelle il commettait l’adultère, au cours d’un banquet où il fêtait son anniversaire. Ses pulsions furent, ce jour-là, plus fortes que sa trouille. Bel exemple de gouvernement !
Face à cet acte supplémentaire de tyrannie, l’évangéliste conclut par la fidélité des disciples de Jean : ils viennent prendre son corps, le mettent au tombeau, préviennent Jésus de ce qui s’est passé. Ils se comportent en disciples véritables.
Donne-nous, Seigneur, une réelle fidélité envers ceux qui nous font du bien, quels que soient les risques que cela nous fait prendre.
Samedi 02 août 2024
MARIE TOUT LE MONDE VOUS AIME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 04 AOÛT 2024
" Celui qui vient à moi n'aura jamais faim.
Celui qui croit en moi n'aura jmais soif " (Jn 6, 24)
Méditation Père Emmanuel Pic
Le 15 mars 2020, nous entrions dans l’état d’urgence sanitaire. Un de mes amis, gérant d’un restaurant, a dû dans l’urgence vider les frigos, ranger les tables et fermer son établissement sans savoir quand il allait pouvoir le rouvrir. Commençait alors une longue période de confinement, qui serait plus tard suivie d’une autre plus longue encore, au cours de laquelle mon ami a vu chaque jour se dégrader la situation de son entreprise, mais aussi ses relations avec des employés dont il est resté longtemps éloigné et qui ont petit à petit pris de la distance.
Combien de personnes se sont ainsi retrouvées contraintes de cesser brutalement une activité dans laquelle elles se donnaient tout entières, entrant ainsi dans une angoissante période d’incertitude ? Combien de relations professionnelles, jusqu’alors porteuses de vie, se sont interrompues, parfois pour toujours ? Pour combien s’est alors posée la question du sens de ce métier, de ce travail, autour duquel tournait une bonne part de leur vie ?
Pour mon ami, et pour beaucoup d’autres, l’interpellation que lance Jésus à ses disciples dans l’évangile prend tout son sens : « Travaillez, non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle. »
Pourquoi travaillons-nous ? Ou plutôt, mon travail est-il vraiment nourrissant ? Me conduit-il à la vie éternelle, c’est-à-dire à une vie pleine, épanouissante, dans laquelle je réalise pleinement à la fois mon humanité et la personne que je suis au fond de moi ? Le métier que j’exerce est-il le seul chemin que je puisse prendre en cette vie ?
« Moi, je suis le pain de vie », conclut Jésus. « Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim. » Un travail peut être alimentaire sans être vraiment nourrissant. Il peut faire gagner beaucoup d’argent, mais si c’est au détriment de la vie de famille, s’il empêche de prendre un temps pour nourrir la vie spirituelle, à quoi bon ? Seigneur, laisse-nous venir à toi, et donne-nous un métier qui nous permette de nourrir notre corps, notre âme et notre esprit.
Dimanche 04 août 2024
VOUS ÉTIEZ LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 05 AOÛT 2024
" Levant les yeux au Ciel, il prononça la bénédiction, il rompit les pains,
il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule " (Mt 14, 13)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
L’Evangile d’aujourd’hui nous décrit une journée de Jésus, ses activités, ses émotions, ses réactions. Permettez-moi de dérouler avec émerveillement ces différentes activités de Jésus en essayant de se mettre à sa place, de comprendre ce qu’il a vécu. Tout cela est profondément humain et constitue pour nous un bel enseignement. Il a d’abord appris la mort de son cousin et ami. Quel choc pour lui, quelle émotion ? Il a vécu ce que nous vivons, ce que peut-être beaucoup d’entre vous vivent en ce moment : le décès d’un proche. Il choisit de prendre du recul, de s’écarter de la vie quotidienne et de ses activités. Il se retire et confie tout cela à son Père, dans la prière. Il a besoin d’être seul. Pourtant la foule le suit, continue de le presser. Il aurait été légitime, puisqu’il vivait une grande tristesse qu’il dise à tous ces gens « écoutez laissez-moi un peu tranquille. J’ai besoin d’être seul, de me ressourcer, de prendre du temps pour moi ». Mais il vit une autre émotion : il est touché par ces gens qui, eux aussi vivent probablement des difficultés, difficultés de travail, de famille, de maladie. Il est saisi de compassion et choisi de les aider, de les aimer, sans penser à lui. Il les apaise, les console, les guérit, les nourrit. Et comble de charité et d’intelligence, il choisit de le faire en comptant sur les autres, sur ses proches, en les mettant à contribution. Il accueille providentiellement ce dont il dispose, 5 pains et 2 poissons. Nous nous serions moqués de lui, comme d’ailleurs les disciples l’ont fait. Un autre évangéliste nous le rapporte. Mais non, il reste paisible, confiant. Il rend grâce à son Père, il bénit, et il confie aux disciples le soin de rejoindre ces gens pour qu’ils aient à manger. Comme cela parait simple. La vie de Jésus est toute simple. Il sait s’adapter aux situations, changer de programme pour le bien des gens, rester en tout lié à son Père dans une prière permanente, et il compte sur nous pour que nous prolongions son action. Seigneur, alors que souvent nous compliquons tout, nous doutons, nous sommes dans l’abattement ou l’activisme, apprends-nous à vivre toute chose dans la paix, apprends-nous à écouter les gens et leurs souffrances, apprends-nous à porter tout cela dans la prière, apprends-nous à compter sur les autres pour répondre à leurs attentes, à ne pas nous croire seuls au monde. Pour cela donne nous ta paix.
Lundi 05 août 2024
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 06 AOÛT 2024
" Celui-ci est mon Fils bien aimé " (Mc 9, 2)
Méditation Père Emmanuel Pic
Beaucoup d’entre nous profitent sans doute des vacances pour vivre un temps fort de vie spirituelle, de vie de famille, d’amitié partagée.
Ce que vivent les apôtres ce jour-là, avec Jésus, sur la montagne, c’est un temps fort comme ils n’en ont encore jamais connu. Le Seigneur leur apparaît dans toute sa gloire. Il y a là Moïse et Elie, qu’ils n’avaient même pas imaginé rencontrer de leur vivant. Même la nuée lumineuse, celle qui manifeste la présence de Dieu à son peuple, est au rendez-vous.
Il nous arrive, à nous aussi, de vivre de tels temps forts. Une nuit de prière, un séjour dans un monastère, une expérience esthétique devant un paysage de montagne ou l’immensité de l’océan. Un rassemblement de jeunes ou un camp scout. Plus prosaïquement, les débuts d’une relation amoureuse, la naissance d’un enfant, le succès à un concours qui nous ouvre les portes d’un bel avenir professionnel.
Mais les temps forts ne sont pas le tout de la vie. Ils n’en sont même qu’une infime partie. La plus grande part de notre vie, nous la passons à nos occupations quotidiennes : le train-train de la vie de famille, la contrainte des tâches professionnelles, les courriels à répondre, les factures à payer. C’est d’abord cela, la vie. Comme les apôtres, il nous faut redescendre de la montagne avant même d’avoir pu jouir jusqu’au bout de l’expérience spirituelle qui nous a été donnée à vivre : Moïse et Elie n’ont nullement l’intention de s’installer sous la tente.
Il y a pourtant quelque chose de changé. Le Christ est descendu avec eux. Ils ont vécu quelque chose qu’ils ne pourront oublier, même s’ils doivent garder le silence. Ils ont entendu une parole qui n’a pas fini de faire son chemin en eux, au sujet de la résurrection d’entre les morts. Ce qui s’est ouvert alors en eux, c’est l’espace de l’espérance.
Après les vacances viendra la rentrée. Quelle parole, quelles rencontres, nous auront permis cet été d’aborder le retour aux habitudes avec autant d’espérance que les apôtres ?
Mardi 06 août 2024
COEUR IMMACULÉ MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 07 AOÛT 2024
" Femme grande est ta foi " (Mt 15, 21)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Dans l’évangile, tout est symbolique. Cela ne signifie pas que ce ne soit pas historique. Cette histoire s’est effectivement passée, cette femme a appelé Jésus qui est resté silencieux, puis qui lui a répondu cette phrase sévère qui dit en substance. « Ce n’est pas d’abord pour toi que je suis venu ». Cette scène est symbolique en ce sens qu’elle dit beaucoup plus qu’il n’y parait, sa portée est considérable et ne se limite pas aux personnages de la scène. Elle nous concerne. D’abord, je pense que Jésus se tait pour laisser les réactions s’exprimer. Les apôtres réagissent aussitôt d’ailleurs en disant « renvoie-la ! » Cette remarque est compréhensible étant donnée la foule qui devait appeler Jésus et le presser de toute part. Ce qui est étonnant c’est que la réponse de Jésus semble encore plus sévère que celle des apôtres et elle n’est absolument pas « politiquement correcte ». Il lui dit : « tu es une étrangère ; laisse-moi m’occuper de mes proches d’abord. » Nous connaissons suffisamment Jésus pour savoir qu’il a quelque chose derrière la tête. Je pense qu’il a compris qui était cette femme, il a perçu sa foi, sa fougue, et il va totalement renverser la situation. Cette femme, qui est apparemment humiliée est en fait d’une grande humilité. Et c’est par une réflexion exceptionnelle d’humilité et de foi, qui va donner une leçon aux apôtres, un témoignage lumineux, qu’elle va proclamer sa foi, qu’elle va se révéler. « Tout ce qui vient de toi, ne serait-ce des miettes, me suffit, car je sais que tu ne fais pas que distribuer de la nourriture, tu ne fais pas que guérir les gens, tu nous donnes la vie, la vie éternelle. Tu ne sais pas te donner à moitié, alors donne-moi des miettes de ton amour et je serai comblée, donne-moi des parcelles d’éternité et je serai sauvée ». Après avoir été déçu par des foules qui courraient après lui seulement pour la nourriture, les guérisons, Jésus donne enfin le salut à cette mère qui sait dépasser les apparences et demander à Jésus l’impossible. Il guérit sa fille, mais bien plus, il sauve ! Il est vraiment la résurrection et la vie !
Mercredi 07 août 2024
MERCI SEIGNEUR DIEU POUR MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 08 AOÛT 2024
" Tu es Pierre et je te donnerai les clés du roayme des Cieux " (Mt 16, 13)
Méditation Frère Arnaud Alibert
Mais qu'a bien voulu dire Jésus quand, s'adressant à Pierre, il lui dit « tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » ?
Des milliers de pages de commentaires, sans doute, ont été écrites pour tenter d'en percer le sens. Certains y ont vu l'annonce que les choses seraient identiques sur terre et au Royaume des cieux avec des liens et des délivrances. D'autres, bien plus érudits, y ont vu la base de toute théologie des sacrements, en particulier du sacrément de pénitence réconciliation. La réalité est que la plupart des chrétiens, comme vous sans doute, comme moi c'est certain, louvoient entre ces mots.
Je veux me souvenir ce matin d'une discussion avec un ami.
Lui craignait cette phrase parce qu’il y voyait la force de l'institution ecclésiale et peut être même les prémices de l'inquisition quand l'homme sur terre croyait pouvoir décider du sort de son prochain, en lieu et la place du jugement de Dieu.
Je me souviens avoir été très surpris de cette crainte car je n'ai jamais lu cette phrase autrement que de manière positive où je vois que Jésus nous confie son pouvoir de libération. Ce qu'il faut délier nous pouvons le délier et parallèlement ce qu'il faut lier nous pouvons le faire. Dans cette phrase de Jésus j'entends la promesse de pouvoir participer à son œuvre, d’unir comme il unit et de délivrer comme il libère.
Mais peut-être nous faut-il prendre conscience de ce qui précède dans le récit. Simon Pierre vient d’affirmer que Jésus est « le Christ le fils du Dieu vivant » et Jésus a entendu dans ces paroles la voix de son Père. C'est sans doute là la condition nécessaire pour lier et délier au nom de Dieu : le faire non par nos propres forces mais en laissant l’Esprit parler et agir en nous.
Chers amis, en ce jour laissons-nous inspirer par cette parole, ouvrons nos coeur à la parole de Dieu et croyons qu'il nous donne cette responsabilité d'unir et de libérer sur terre comme au ciel.
Jeudi 08 août 2024
AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 09 AOÛT 2024
" Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre " (Mt 25, 1-13)
Méditation Père Michel Quesnel
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les jeunes filles prévoyantes ne sont guère charitables. Mais là n’est pas la question. Jésus parle de la fin des temps, pas de la vie fraternelle entre les disciples.
Le repas des noces était célébré environ un an après que le mari et le père de la mariée avaient signé le contrat de mariage. Comme il enlevait des bras utiles à la famille de la mariée, le marié versait une compensation financière à la famille de la mariée. Et il lui fallait environ un an de plus pour ramasser l’argent nécessaire à financer la noce.
Le soir dit, le jeune homme allait chercher la jeune femme au domicile de ses parents, et des jeunes filles vierges, munies de lampes, accompagnaient le cortège jusqu’à la maison d’un notable où était servi le banquet nuptial. Les noces, dans la tradition juive, c’est la figure de l’alliance que Dieu propose au peuple d’Israël.
Le tort des jeunes filles insouciantes est d’être venues là sans s’y être préparées. Notre vie actuelle anticipe notre vie future. Si nous vivons sur terre n’importe comment, nous ne serons pas admis dans la salle des noces. Nos vies de part et d’autre de la mort se correspondent. L’attitude que Jésus recommande est donc la vigilance : « Veillez donc… » Une vigilance de tous les instants, puisque nul ne sait quand la mort le surprendra.
Si nous pensons à cela tout le temps, nous vivons dans l’angoisse ; ce n’est pas cela que Jésus souhaite pour nous. Il nous invite plutôt à une familiarité avec lui qui donne du piment – les évangiles parlent de sel – à chaque moment de notre vie. Ne nous laissons pas aller à la fadeur, ni à des obscurités sans consistance. Le Seigneur est lumière. Il est prêt à éclairer nos chemins.
Vendredi 09 aôut 2024
VOUS ÉTIEZ-LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 10 AOÛT 2024
" Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera " (Jn 12, 24)
Méditation Père Sébastien Antoni
Si le grain de blé ne meurt pas en terre, il reste seul ; c'est à dire qu'il reste ce qu'il est : un simple grain, bien sec, intact, mais stérile. Si au contraire il se vide de sa substance, il devient germe, puis moisson. Voilà le sens de la parabole du grain de blé. Comme une pièce de monnaie, cette parole à deux faces. L’une en lien évident avec le Christ dont la mort sera féconde pour rassembler tous les hommes qui le voudront, dans son Eglise. Et une seconde face qui nous concerne dont Jésus affirme : Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. En gros : celui qui aime sa vie, qui s'accroche à sa vie, en réalité est en train de se détruire ; celui qui cesse de s'y attacher permettra à son existence de déboucher sur la vie éternelle. Pas d’invitation au suicide donc, ni au masochisme… mais douce invitation à aimer la vie de Dieu et vivre ici‑bas selon Dieu pour vivre éternellement avec lui. Si dès aujourd'hui nous nous mettons à suivre Jésus, comme des passionnés qui s'accrochent à la chance de leur vie, comme des assoiffés qui ont trouvé la source, si nous servons, dans la paix, de toutes nos forces et de toute notre joie, Jésus et son message là où il nous a placés, quand "l'heure" sera venue, il nous placera là où il est, et nous saurons ce qu'est le sourire de Dieu : Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera
Samedi 10 août 2024
MARIE RESTE AVEC NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 11 AOÛT 2024
" Moi je suis le Pain vivant, qui est descendu du Ciel " (Mt 5, 27 )
Méditation Père Sébastien Antoni
Jésus, c'est certain, n'est pas grec ! En tous les cas, il ne parle pas comme un grec... Il ne semble pas maîtriser cette langue abstraite des philosophes. Il préfère utiliser un langage concret, peut-être parce que la Bible est sa langue maternelle, mais aussi parce que le salut de Dieu n'appartient pas seulement au monde des idées. Il n'est pas seulement une sagesse, mais il est une expérience vécue par l'homme, quelque chose d'aussi concret qu'un corps nourri par du pain, une graine qui germe ou une brebis portée par un berger.
Voilà donc Jésus qui explique qu'il faut manger sa chair pour avoir la vie éternelle, comme les Hébreux ont mangé la manne de Moïse pour survivre dans le désert. Jésus pensait pouvoir être compris de ses auditeurs, habitués à lire la Bible allégoriquement. Certains l'ont compris, et c'est pourquoi nous avons encore ce texte. D'autres passent à côté en ne comprenant pas, ou en faisant semblant de ne pas comprendre ce que dit Jésus : ils demanderont comment ils pourraient lui croquer un bras ou une jambe...
Pourtant, dans la culture de l'époque, c'était facile de comprendre qu'il parlait de façon allégorique, d'autant plus que dans l'araméen que Jésus utilisait pour parler, il fait un jeu de mots qui rend plus évident encore qu'il faut comprendre spirituellement et non littéralement ses paroles : en hébreu, un même mot signifie à la fois la "chair" et la "bonne nouvelle", l'évangile.
Ce que Jésus offre au monde pour qu'on le prenne, pour qu'on le mange, qu'on l'assimile, ce n'est pas les protéines de son corps, évidemment, mais c'est sa vie qui est bonne nouvelle de l'amour de Dieu offert au monde. Le monde, c'est vous cher auditeur... C'est à chacun de nous que le Christ se donne ainsi à manger, pour que nous en nourrissions notre être, et qu'ainsi, nous ayons la vie éternelle. Bon appétit !
Dimanche 11 août 2024
PAR LE PAIN ET PAR LE VIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 12 AOÛT 2024
" Ils le tueront et, le traisième jour, il ressuscitera.
Les fils sont libres de l'impôt " " (Mt 17, 22 )
Méditation Père Sébastien Antoni
A quelques semaines de septembre où les impôts se rappelleront à notre bon souvenir, quel texte étrange… Même si le temps des vacances le permet, ne partons pas au bord des lacs et des rivières de nos vacances pour lancer nos lignes et nos hameçons en espérant y trouver le montant à verser au service des impôts. Mais alors à quoi sert cet évangile ? Que nous apprend-il ? Le paiement de l'impôt était l'un des signes auxquels on reconnaissait un juif pratiquant fidèle aux traditions de son peuple. Et Jésus y avait toujours correspondu, comme Pierre l'a répondu sans hésitation aux préposés des impôts. Jésus n'est obligé à rien. Mais comme il ne veut pas que son attitude soit mal comprise, qu'elle étonne les gens et les empêche d'entendre son message, Jésus comme tout bon juif, acquitte l'impôt. Et voilà le cœur du passage… ne pas choquer par provocation pour aiguiser la colère de ceux qui nous entourent ! Ne pas déstabiliser… cela suppose de bien les connaître, d'avoir grandi en confiance et de renoncer à actionner les leviers de provocation avec lesquels nous aimons parfois jouer, pour piquer au vif ou pire encore se venger… Mais il y a peut-être un autre enseignement plus subtil encore lancer au chef des apôtres, à ses successeurs, aux évêques et à leurs collaborateurs aussi… Cher Pierre semble dire Jésus, et ajouter pourquoi pas cher Sébastien, mon prénom, et ceux de tous vos prêtres… Pierre, semble donc dire Jésus : fais les gestes qui sont normaux : c'est normal d'avoir quelques sous pour payer ce que les autres paient ; redeviens pêcheur pendant quelques minutes, gagne ta vie un moment comme tout le monde la gagne, pour que les autres te sentent vraiment l'un des leurs…. Plein d’humour, bien sûr… mais à bon entendeur… le Salut s’annonce… aussi, ainsi !
Lundi 12 août 2024
VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 13 AOÛT 2024
" Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits " (Mt 18, 1-5, 26)
Mardi 13 août 2024
JE VOUS SALUE MARIE, JE VOUS SALUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 14 AOÛT 2024
" S'il técoute, tu as gagné ton frère " (Mt 18, 15)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Dans cet évangile, Jésus parle de l’assemblée de l’Église, qui a la mission d’encourager, de corriger, d’éduquer, de prier. Jésus fait confiance à son Église. L’illustration de ce qu’est l’Église est évoquée par Jésus lorsqu’il dit : lorsque deux ou trois. Nous regrettons peut-être les grandes assemblées, mais ici Jésus nous redit la puissance que nous avons, même si nous ne sommes que deux ou trois. Il nous redit aussi sa confiance : « tout ce que vous aurez lié sur la terre...sera lié dans les cieux. Tout ce que vous aurez délié sur la terre, sera délié dans le ciel ». Quelle confiance ! Oui il est là au milieu de nous, surtout en ce moment. Souvent nous interprétons cet Évangile en faisant le lien avec le sacrement de la réconciliation, et nous avons raison, nous insistons sur le fait que nous les prêtres, avons le pouvoir de délier, dans le sens de libérer, mais je voudrais vous proposer un autre regard. Tout ce que nous avons lié, peut s’entendre aussi des liens que nous entretenons, des liens d’amitiés, des liens de charité. N’ayons pas peur de créer du lien, de favoriser les liens, parce que ce qui demeure, ce qui est éternel, c’est la charité ! Aucun de ces liens que nous avons créés ne sont vains, même s’ils nous semblent tout simples, voire inutiles. Cette gratuité toute simple a probablement beaucoup plus de valeur que tout ce qui se calcule, que tout ce qui a une efficacité apparente. Apprends-nous aussi, Seigneur, à nous lier à toi, à entretenir le lien avec toi, dans et par l’Église, par les autres aussi, parce que sans toi nous ne pouvons rien faire. Oui Père, toi qui es aux cieux, envoie-nous ton Esprit Saint, pour que nous n’oublions pas que tu es aussi ici-bas, dans les sacrements, dans la fraternité, dans ce petit nombre que nous formons lorsque nous sommes deux ou trois rassemblés en ton nom, lorsque, surtout, nous portons notre attention, notre cœur sur toi, présent dans les plus pauvres de nos frères. Tu es présent en eux et tu ne cesses de nous rappeler que tout ce que nous faisons à nos frères qui souffrent, c’est à toi que nous le faisons. Seigneur, apprends-nous à créer du lien, pour que nos actions aient une valeur de vie éternelle.
Mercredi 14 août 2024
MAGNIFICAT !
Paroles et musique : Jean Claude GIANADDA
JEUDI 15 AOÛT 2024
" Le puissant fit pour moi des merveilles: il élèves les humbles " (Lc 1, 39)
Méditation Père Sébastien Antoni
Regardez-moi que je suis humble… ! C’est un peu ce que nous dit Marie dans son magnificat ! En ce jour de l’Assomption, alors que vous vous réveillez tout juste ou que les yeux fermés vous écoutez votre radio chrétienne pour votre prière du matin, peut-être avez-vous sursauté en m’entendant associer Marie à cette formule… Indécent ! Déplacé ! L’humilité selon nos conceptions n’est-ce pas, s’effacer ? Ne pas briller, ne pas trop en dire, ne pas se mettre sur le devant de la scène ? Ne pas être vu… N’est-ce pas rougir lorsque l’on vous fait un rare compliment ? Or ici, dans l’évangile, alors qu’Élisabeth, reconnait sa cousine comme bénie entre toutes les femmes, cette dernière en rajoute : « oui ! Et même que toutes les générations me diront bienheureuse ! »… Sérieusement ? … Et sinon les chevilles ça va ?… Et pourtant qui pourrait soupçonner que la Vierge Marie ne soit pas le modèle de l’humilité ? Car oui, Marie est sans conteste le modèle de l’humilité. LA VRAIE ! Pas l’humilité d’éducation, cette sorte de modestie déguisée et convenue… Marie est humble, parce qu’elle assume ! Elle assume avec cohérence sa vie et son déploiement dans le Seigneur. Elle assume, accepte toutes les conséquences d’une vie qui se fonde dans le Seigneur. Elle est sure de la fidélité du Seigneur de qui elle attend tout, elle espère tout, elle accueille tout. Voilà l’humilité la vraie, la seule qui vaille… L’humilité c’est assumer sa vie et reconnaitre qu’en Dieu se trouve son origine, son déploiement et ses conséquences… D’ailleurs, le mot « Assomption » dérive du verbe assumer… Assumer sa vie donc, avec Dieu sur la terre, comme au ciel, c’est là Sa volonté…. Lui qui dans l’amour nous assume tout entier. Alors… « Regardez-moi que je suis humble… », que nous vivions ainsi nous aussi notre vie, témoins authentiques qui laissent voir l’œuvre de Dieu dans notre vie… comme Marie !
Jeudi 15 août 2024
MAGNIFICAT L'ÉTERNEL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 16 AOÛT 2024
" C'est en raison de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis
de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n'en était pas ainsi " (Mt 19, 3)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Au commencement. Par deux fois, Jésus revient à ce commencement qui précède toute loi. Et ce n’est certainement pas pour surenchérir en légalisme, pour faire peser un joug encore plus dur sur nos épaules, contrairement à ce que comprennent dans un premier temps les disciples ! Leur réaction est extraordinaire de spontanéité : si telle est la situation, mieux vaut ne pas se marier !!! Rappelons au passage que Pierre sûrement, et d’autres sans doute étaient mariés.
Le but de Jésus n’est pas de donner une loi encore plus stricte. Son but est de ramener à la source, au commencement. Tout couple est une création. Et pour que cette création soit possible, des séparations sont nécessaires. Mais elles ne sont pas là où les croyants fidèles, les pharisiens les mettaient. Il ne s’agit pas de se demander d’abord s’il est possible de se séparer de sa femme. Peut-être devons-nous d’abord nous interroger sur la dureté de notre cœur, sur notre difficulté à laisser réellement la place pour l’autre. Peut-être pouvons-nous nous interroger aussi sur le lien à nos pères, nos mères, aux représentations de la vie de couple que nos habitudes, voire nos traditions familiales ou religieuses nous ont transmises : l’homme quittera son père et sa mère. Entrer dans une relation d’alliance choisie, que ce soit avec un conjoint ou que ce soit dans un autre cadre d’alliance, est toujours une aventure. Dieu lui-même est entré dans ce mouvement, ce détachement en créant, en s’alliant aux êtres vivants et particulièrement en faisant alliance avec nous, les êtres humains.
Venons nourrir toutes nos alliances à cette source de commencement et de recommencement. Nous y trouverons aussi la source de tout discernement.
Vendredi 16 août 2024
DONN'MOI LA MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 17 AOÛT 2024
" N'empêchez pas les enfants de venir à moi,
car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemble " (Mt 6, 7)
Méditation Père Sébastien Antoni
Lire et méditer cet évangile ne se fait pas à la légère … le rapport sauvé n’as pas un an… je vous avoue avoir autant souffert des situations exposées par les victimes, souvent des enfants que par le déni de certaines personnes qui préfèrent se mettre la tête dans le sable, estiment que l’institution Eglise devait préserver coûte que coûte une image proprette, faisant totalement fi de la souffrance devenue grands, des familles, des proches… Or notre dieu est celui qui entend la misère de son peuple, si nous ne sommes plus capables d’entre le cri des hommes… quel Dieu suivons-nous ? Certainement pas celui révélé dans les Ecritures. Qui sont les enfants dont parle Jésus ici… Très vite, on tombe dans le panneau, associant cette parole à une scène guimauve d’un Jésus assis sur son rocher avec des bambins tout sourire autour de lui, sans doute blonds et blancs, bien habillés et sages… mais non ! Ces images d’une religion mièvre sont tout simplement ridicules ! Et pour ceux qui écoutent cet évangile qui sans doute comme moi ont quelques cheveux blancs, l'âge de l’enfance est un peu lointain… L’enfant, l’infans c’est celui qui ne parle pas… celui qui est sans voix, celui qui n’a pas la parole… Et Jésus demande à ses disciples de conduire ceux qui ne s’expriment pas à le rencontrer… Autrement dit, peut-être les bambins pourquoi pas… mais aussi ceux qui n’osent plus parler dans le monde et dans l’Eglise à cause des jugements et des moralistes exaspérants… les divorcés-remariés, le clochard qui pue, la prostitué du bois d’à côté, les personnes homosexuelles, les pauvres, les immigrés, les étrangers, les réfugiés, les francs-maçons, les athées les incroyants, … mais aussi ceux aussi qui ont quitté l’Eglise déboussolés par toutes les trahisons de ses ministres… bref tous ceux qui sont privés de parole… de la Parole Jésus lui-même… Alors…qui ira le chercher, qui ira d’une manière ou d’une autre leur faire rencontrer Jésus ? Gare aux… gardes barrières qui empêchent les « sans voix » de rejoindre Jésus…
Samedi 17 août 2024
QUELQU'UN FRAPPE À MA PORTE MA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 18 AOÛT 2024
" Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson " (Jn 6, 51)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Le premier verset qui débute notre passage opère une transition entre le discours que fait Jésus sur « le pain de vie » et un discours qui devient une controverse avec les juifs. Dans la première partie de ce verset, Jésus conclut qu’il est lui-même le pain vivant descendu du ciel. C’est comme une invitation pour nous de la part de Jésus à manger ce pain vivant descendu du ciel ; c’est une promesse de vie qui se déploie, la vie éternelle, la vie pour toujours avec Dieu.
Dans ce premier verset de notre passage, le pain n’est plus uniquement le pain vivant descendu du ciel, mais Jésus le désigne comme sa chair. Et nous trouvons dans la suite de notre passage, le couple chair/sang qui fait écho au récit dans les trois autres évangiles du dernier repas que Jésus prend avec ses disciples. Ici, chez Jean, il n’y a pas ce que nous appelons l’institution de la cène, mais un dernier repas où Jésus lave les pieds de ses disciples.
Voilà de quoi méditer aujourd’hui avec cet extrait de l’Evangile de Jean la chair et le sang qui sont plus que des réalités physiologiques. La chair et le sang nous disent le mystère de l’incarnation. Le mot chair fait le lien avec le début de l’Evangile où Jean raconte la parole qui s’est faite chair. Jésus va se donner tout entier, en tant que Parole faite chair. Ces réalités désignent aussi la mort concrète de Jésus, lui qui se désigne ici comme le Fils de l’homme.
Le repas du Seigneur auquel il nous invite n’est pas un moment à part de notre vie, nous y participons avec tout ce que nous sommes et avec la foi qui nous habite. Nous pouvons prendre des forces dans ce repas pour vivre chaque jour de sa vie qui renouvelle la nôtre. Pour exprimer le mystère de ce repas, Jésus explique que celui qui communie « demeure dans le Fils » et « le Fils demeure en lui ». Jésus reçoit sa vie du Père et nous la communique pour que nous en vivions jour après jour.
Dimanche 18 août 2024
EN TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 19 AOÛT 2024
" Si tu veux être parfait, va vends ce que tu possèdes,
donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les Cieux " (Mt 19, 16)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Que dois-je faire de bon demande l'homme ?
La question surprend Jésus, un instant songeur. Serait-il cuisinier, cet homme qui se propose de faire quelque chose de bon ? Pourrait-il -pourrait-on ?- avec un bon petit plat obtenir du Seigneur un ticket pour le paradis ?
L'idée n'est pas inintéressante. Faire de sa vie quelque chose qui ait de la saveur pour les autre et pour Dieu de telle sorte qu'au moment où il nous faut franchir le dernier pas, le Seigneur se dise : “ celui-là, celle-là, il nous les faut dans le Royaume des Cieux, car avec eux, on va se régaler ”.
“ Pourquoi, demande Jésus, pourquoi m'interroges-tu sur le bon ? ” La question n'est pas celle du bon, mais celle du bien, le bien qu'on fait tout au long de sa vie ou plutôt, et c'est déjà bien, le mal qu'on évite de faire en respectant la thora : ni meurtre, ni adultère, ni vol, ni faux témoignage, la considération due aux parents, l'amour du prochain… Mais ça, dit l'homme, je connais, je pratique.
Alors dit Jésus, ce qui est bon, ce que Dieu aime comme certains aiment le chocolat, c'est la pauvreté choisie, le partage, et puis le fait de se mettre en route pour annoncer la bonne nouvelle…
L'autre est donc parti mais tout triste. Et moi aussi du coup. Triste pour lui. Triste pour moi car je suis comme lui, si riche, si fade parfois.
Que vais-je faire de bon aujourd'hui, Seigneur ? Qu'allons-nous pouvoir faire, nous, le sel de la terre ?
Amen
Lundi 19 août 2024
IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 20 AOÛT 2024
" Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguuille
qu'à un riche d'entrer dans le royaume des Cieux " (Mt 19, 23)
Méditation Père Emmanuel Pic
Dans le désert, le chameau est toujours lourdement chargé : il porte son maître, ce qui lui est nécessaire pour survivre, et les précieuses marchandises qu’il destine au commerce. Tant qu’il s’agit de traverser les étendues arides, pas de problème : le chameau est solide et capable de supporter le poids de son trésor. Mais quand il s’agit d’entrer en ville avec ce bardas, c’est une autre histoire : car la porte de la ville est étroite, et il faut débâter, poser à terre le chargement, se séparer de ses richesses pour ne garder que l’essentiel, si on veut rejoindre l’auberge où l’on pourra prendre du repos.
Tel est le sens de la parabole que nous venons d’entendre. Le Royaume de Dieu est une ville dont la porte est étroite. Pour y entrer, il faut se séparer de ce qui nous encombre, à commencer par nos richesses. Il y a, dans cette courte histoire, toute la difficulté des riches à se séparer de leurs richesses.
Et si la richesse était un fardeau ? Si c’était elle qui nous faisait fermer de plus en plus hermétiquement les portes de nos maisons, pour veiller jalousement sur nos petits trésors ? Si c’était notre richesse collective d’Européens qui nous empêchait d’accueillir l’autre, l’étranger, celui qui veut venir s’établir chez nous pour avoir, lui aussi, une part de notre bien-être ?
Vu de cette manière, oui, la richesse est un poids. Elle est aussi inévitable, car elle est la condition de la vie que nous menons de ce côté du monde : c’est elle qui nous permet d’avoir des maisons, des hôpitaux, du chauffage en hiver et de prendre des vacances en été. Pouvons-nous alors éviter de tomber sous son joug ?
« Pour les hommes, répond Jésus, c’est impossible. » Impossible à vue humaine d’échapper à la malédiction qui pèse sur les riches et en fait des égoïstes et des profiteurs. « Mais pour Dieu, continue-t-il, tout est possible. » En nous ouvrant à Dieu, nous nous ouvrons à l’autre, et devenons capables de faire de nos richesses un atout, de les partager avec ceux qui sont dans le besoin.
Mardi 20 août 2024
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 21 AOÛT 2024
" Ton regard est-il mauvais parce que moi,je suis bon? " (Mt 20, 1)
Méditation Père Emmanuel Pic
Jalousie, cupidité, médisance… Les qualificatifs manquent pour désigner l’attitude de ces ouvriers de la première heure, qui ne voient chez leurs collègues arrivés plus tardivement que des profiteurs qui abusent de la générosité du maître. L’expression est restée proverbiale : les « ouvriers de la onzième heure » ne méritent que du mépris de la part de ceux qui ont, dès le début de la journée, enduré le poids du jour et de la chaleur.
Nous sommes, au fond, d’accord avec eux, même si nous comprenons qu’il ne s’agit là que d’une parabole et non d’une leçon d’économie ou d’un conflit relevant du droit du travail. Est-ce bien juste, tout cela ? Est-il juste, ce père qui accueille à bras ouvert le fils parti courir le guilledou pendant que l’autre fils faisait son devoir en restant à la maison ? Est-il juste, ce berger qui abandonne les 99 brebis raisonnables pour partir à la recherche de la fofolle qui s’est égarée dans les pâturages ?
Ce qui est en jeu, c’est la compréhension que nous avons de la justice de Dieu. Le maître, en tout cas, l’annonce à ses ouvriers : « Je vous donnerai ce qui est juste. » Il a promis aux premiers embauchés une pièce d’argent. Il tient parole. La justice, pour lui, n’est pas de récompenser chacun en fonction des efforts qu’il a fournis.
Qu’est-ce donc que la justice, pour Dieu ? C’est de tenir parole, d’être fidèle aux engagements pris. Quand Dieu donne sa parole, quand il s’engage, il ne se dédit pas, et c’est cela qui a de l’importance pour nous, les humains. Les ouvriers, eux, n’attendent qu’une chose : c’est qu’il change d’avis et se montre finalement plus généreux qu’attendu. Ils ne regardent pas le maître, mais l’argent qu’il donne. C’est à cet argent qu’ils réduisent leur relation avec lui. Ils sont incapables de mesurer à sa juste valeur l’incroyable générosité de cet homme qui embauche à tour de bras ceux qui traînent dans les rues et va les payer sans compter.
A l‘image du maître de la parabole, Dieu est celui qui reste fidèle à l’alliance conclue avec l’humanité, quoiqu’il arrive. C’est sur cette alliance, sur la fidélité de Dieu plus que sur la nôtre, que nous construisons notre propre foi. Ne nous trompons pas : la fidélité de Dieu ne se mesure pas à notre propre conception de la justice, elle est au-delà de toute justice et de notre propre fidélité.
Mercredi 21 août 2024
AIMER TOUJOURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 22 AOÛT 2024
" Voici que tu vas concevoir et enfanter un Fils " (Lc 1,26)
Méditation Père François Lestang
Que faisais-tu, Marie de Nazareth, lorsque l’ange Gabriel est entré chez toi ? Etais-tu déjà à l’écoute ? Beaucoup de peintres de la Renaissance te représentent avec un livre entre les mains, pour signifier ta prière, qui précèderait ainsi ton oui, qui te préparerait à te déclarer la servante du Seigneur.
Peut-être étais tu plutôt en train de coudre, ou de broder, paisible et attentive, comme tant de femmes du Proche Orient, jusqu’à aujourd’hui, faisant apparaître peu à peu sur un tissu uni des motifs, des lettres, des paroles ; c’est ce que suppose le Protévangile de Jacques, qui précise que tu filais la pourpre véritable et l’écarlate
A moins, Marie, que tu n’aies été occupée à nettoyer ta maison pour qu’elle soit prête à accueillir ceux qui s’y présenteraient, ou encore que tu sois en train de pétrir la pâte à pain, comme ton ancêtre Sara lorsque les anges de Dieu rendirent visite à Abraham aux chênes de Mambré.
Dérangée dans ton œuvre, surprise par la salutation de Gabriel, tu as su, Marie, l’écouter, l’interroger, faire confiance à sa parole, tout risquer de ce qui faisait ta vie.
Et me voici, à mon tour, en ce samedi matin. Que vais-je faire ? Comment vais-je me laisser surprendre par ta parole, ô mon Dieu ? Aide-moi, je t’en prie, à faire ta volonté, pour que ton règne vienne en moi.
Jeudi 22 août 2024
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 23 AOÛT 2024
" Tu aimeras ton Seigneur Dieu de tout ton coeur, et ton prochain comme toi-même" (Mt 22, 34)
Méditation Père Emmanuel Pic
Quel est le plus grand commandement ?
La question était, parait-il, classique à l’époque de Jésus, on l’on se perdait dans la forêt des 613 commandements dénombrés par les scribes dans toute la Bible.
La réponse de Jésus est simple mais étonnante. Le plus grand commandement, pour lui, c’est l’amour. Mais, dira-t-on, l’amour n’est pas un commandement ! C’est au contraire le sentiment le plus simple et le plus naturel qu’il nous soit donné de vivre. Pour vivre l’amour, il suffit de s’y abandonner.
L’amour est pourtant bel et bien un commandement. S’imaginer qu’il va de soi est un leurre. L’amour, bien sûr, part du cœur. Mais s’arrêter là, c’est risquer de le voir s’éteindre rapidement. Pour déployer toute sa richesse, pour porter tout son fruit, l’amour doit durer. Et pour qu’il dure, il faut vouloir le faire durer. C’est là qu’il devient un commandement. Car bien souvent, dans une relation aimante, on doit se dire : « Oui, c’est bien elle, c’est bien lui que je me suis juré d’aimer ; c’est bien elle, c’est bien lui que la vie m’a donné à aimer. »
Il n’y a pas que cela. L’amour dont parle Jésus ne concerne pas que les humains ; il s’agit d’aimer Dieu et d’aimer son prochain. Là encore, cela ne va pas de soi. Aimer Dieu sans aimer son prochain n’a pas de sens ; interrogeons-nous pour savoir si notre amour de Dieu ne serait pas un refuge, voire une excuse, pour nous éviter d’aimer notre prochain. Aimer son prochain sans aimer Dieu, c’est courir le risque de placer la personne aimée au-dessus de toutes les autres ; interrogeons-nous pour savoir si par hasard nous ne connaîtrions pas nous aussi une telle tentation. En réalité, les deux commandements ne font qu’un. L’amour ne fait qu’un. Aimer se vit dans un seul et même mouvement, qu’il soit dirigé vers Dieu ou le prochain.
Vendredi 23 août 2024
AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 24 AOÛT 2024
" Voici vraiment un israélite : il n'y a pas de ruse en lui " (Jn 1, 45)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Barthélémy est assimilé à Nathanaël dans l’évangile, celui que Philippe amena à Jésus, le faisant ainsi entrer dans le groupe des tout premiers appelés. Il est un homme qui cherche, se renseigne, veut connaitre. L’évangile nous décrit sa quête de Dieu : lorsque Philippe lui annonce : « nous avons trouvé Celui dont Il est écrit dans la loi de Moïse et les prophètes : c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth », il est dubitatif : « de Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon » ? De fait, cette toute petite bourgade de Galilée était un village perdu, dont nulle mention n’était faite dans La Bible. Mais cette réaction n’amoindrit pas sa quête et son désir de Dieu, à l’invitation que lui fait Philippe : « Viens et vois », Barthélémy répond positivement et va trouver Jésus. Il fait le premier pas, non par curiosité, mais mû par sa soif intérieure.
Le dialogue qui va suivre est connu, Jésus va reconnaitre en lui un « homme sans détour » et se manifester à lui comme Dieu : « Celui qui connait l’homme ». Jésus cherche des hommes et de femmes de désir : des êtres qui ont soif de connaître, de savoir, de comprendre jusqu’à entrer dans le mystère même de Dieu : « Tu verras des choses plus grandes encore […], le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme ». Puissions-nous avoir toujours cette soif qui nous mènera à la vérité toute entière. Nous sommes des êtres de désir, du désir de l’essentiel ; ne nous laissons détourner de cet axe par des plaisirs secondaires qui ne peuvent satisfaire la soif d’absolue de notre cœur.
Samedi 24 août 2024
BIEN AU-DELÀ DE NOS PEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 25 AOÛT 2024
" Seigneur à qui irions-nous tu as les paroles de la vie éternelle " (Jn 6, 60)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Jésus vient de multiplier les pains dans l’évangile de Jean. Les disciples le suivent, non pas en raison de son discours, mais parce qu’il avait fait ce miracle et que l’on s’attache facilement à ceux qui qui distribuent gratuitement du pain ! « Vous me cherchez, dira-t-il, parce que vous avez mangé du pain et avez été rassasiés ». Ils veulent le faire roi, aussi Jésus s’en va et leur échappe. Lorsqu’il proclamera qu’il est lui-même le Pain de vie, et qu’il faut manger ce pain pour entrer dans la vie, les disciples ne suivent plus. Aussi le discours de Jésus se fait plus incisif : « c’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien ».
Oui, Jésus ne veut pas que l’on s’attache à lui en raison des miracles et de l’intérêt que l’on peut trouver à le suivre. Il veut au contraire que l’on se détache des biens matériels, pour s’attacher aux réalités spirituelles. Seulement on ne possède jamais les biens spirituels, on les reçoit, comme un cadeau. Il veut que nous entrions librement et dépouillé, afin de Le recevoir lui-même. Oui : « tout ce que l’on n’a pas donné nous possède » – et pour recevoir Dieu et entrer dans son mystère, il nous faut nous laisser dépouiller de ce que l’on a, mais aussi de soi-même pour se laisser revêtir du Christ.
C’est l’alchimie de l’amour, qu’un François d’Assise avait si bien synthétisé : « c’est en donnant que l’on reçoit, en s’oubliant que l’on se trouve, en mourant que l’on ressuscite à la vie éternelle ». Elle suscite l’indignation d’un certain nombre de ses disciples : « cette parole est rude, qui peut l’entendre ! » - et plus loin dans cet évangile « beaucoup s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner ». Jésus provoque ce discernement : « Voulez-vous partir vous aussi ? ». La réponse des disciples est l’une des plus belles professions de foi : « A qui irions-nous, Seigneur ? Tu as les paroles de la vie éternelle ». Lorsque nous doutons, que sommes découragés, fatigués, ou révoltés par l’institution ecclésiale, revenons à notre tour cette parole de vie : « vers qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle ! ».
Dimanche 25 août 2024
SEIGNEUR À QUI IRIONS-NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 26 AOÛT 2024
" Malheureux êtes-vous guides aveugles" (Mt 23, 13)
Méditation Père Arnaud Alibert
En ce chapitre 23 de Matthieu, Jésus s’adresse aux foules et à ses disciples. Matthieu semble vouloir rassembler un enseignement important de notre rabbi de Galilée lequel refuse d’ailleurs de se faire appeler Maître ou docteur quelques versets plus hauts. Cet enseignement tourne à la polémique avec les responsables de la Synagogue, qui sont principalement pharisiens.
Jésus se désole de tous les chemins de traverse que prennent les pharisiens en matière de religion, de tous leurs zig-zags, comme s’ils élaboraient sciemment un labyrinthe à l’entrée du Royaume de Dieu afin que personne ne puisse y entrer. Jésus, lui, est le chemin qui mène à la vie.
Ce que Jésus évoque précisément dans ce texte sont des réalités que nous n’avons pas connues -qui a déjà pratiqué un serment par le sanctuaire ou l’autel du temple ?- mais il semble pouvoir nous rejoindre en oblique pour pointer nos contorsions et nos dérivatifs, tout ce que nous pouvons mettre en place pour éviter de chercher le face à face avec Dieu.
L’art du discernement chrétien est de savoir distinguer le moyen de la fin. La piété est un moyen de nous approcher de Dieu mais ce n’est pas le but. Des personnes non pieuses peuvent s’approcher de Dieu, par un autre chemin ; c’est ce que laisse ici entendre Jésus. Nous connaissons la pensée du Seigneur, exprimée ailleurs : les prostituées et les publicains précèderont les pharisiens dans le Royaume. Appliquons-nous donc à chercher, trouver et servir Dieu en toute chose comme disent les disciples de saint Ignace de Loyola. Nous n’avons pas à chercher autre chose.
Que notre prière ce matin, si vous me permettez cette image, soit comme un coup d’essuie-glace sur notre pare-brise pour y voir clair. Notre prière vise l’amour de Dieu, un amour à recevoir et à partager. Voilà ce qui compte. Le reste est de la poudre aux yeux, qui peut impressionner les spectateurs de la religion mais pas les fidèles du Christ.
Les temps que nous vivons sont suffisamment durs ; allons au but !
Demain, mardi, dans l’évangile, nous entendrons la clef de compréhension définitive de ce passage.
Bonne journée dans la lumière du Christ.
Lundi 26 août 2024
DIEU TOUT PUISSANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 27 AOÛT 2024
" Voilà ce qu'il fallait pratiquer sans négliger le reste " (Mt 23, 23)
Méditation Père Arnaud Alibert
La première phrase de ce passage éclaire tout le texte d’aujourd’hui, comme celui d’hier. Elle comporte ce constat désolé de Dieu devant le spectacle des hommes : « vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi ».
Le pire de la loi c’est le règlement impératif, c’est le formulaire Cerfa que nous retrouvons dans nos démarches administratives, un formulaire qui attend une réponse Oui/ Non ou combien ? ou quand ? Bien pratique dans nos sociétés complexes ! Mais en matière de religion et de foi, ce fonctionnement stérilise la liberté intérieure et partant rend improbable sinon impossible toute démarche de foi.
Retenons que le plus important réside dans les trois points essentiels rappelés par Jésus : la justice, la miséricorde et la fidélité.
La justice. Un peu plus loin, au chapitre 24, verset 12, Jésus dira que l’injustice refroidit l’amour du plus grand nombre. Oui, cherchons la justice car elle nous aide à aimer.
La miséricorde. Car les épreuves ne manquent pas, qui nous font tomber ou font tomber autrui. La miséricorde nous aide à nous remettre debout, à l’écoute et au service.
Enfin, la fidélité, qui sous la plume de Matthieu signifie ici la fidélité aux prescriptions les plus fondamentales de la Loi, à savoir les 2 commandements rappelés par Jésus un peu plus haut au chapitre 22, aimer Dieu et aimer son prochain.
Chers amis, comprenons ce que Jésus veut dire aux pharisiens. Il ne leur veut pas du mal mais du bien. En les reprenant sur leur petits trucs et petits TOC, il les blesse peut-être dans leur orgueil ou leur volonté de perfection, mais c’est un mal pour un bien ; il veut les libérer de tout ce qui parasite leur faculté à croire et à espérer. Ce message est sans doute d’actualité pour nous aujourd’hui. Même s’il nous bouscule, écoutons-le. Alors nous entendrons sans doute derrière les lamentations de Jésus sur les scribes des bénédictions et des béatitudes pour les disciples que nous voulons être.
Bonne journée à la suite du Christ.
Mardi 27 août 2024
PARLE-MOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 28 AOÛT 2024
" Vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes " (Mt23, 27)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Jésus continue ses invectives sur les scribes et les pharisiens, il en est à sa cinquième apostrophe dans l’évangile de Matthieu à leur égard. Il leur reproche une apparence parfaite d’ « hommes justes », alors qu’ils cachent la puanteur de l’hypocrisie ; de la même manière que les sépulcres blanchis à la chaux présentent une apparence propre, alors qu’ils recèlent la pourriture et la mort !
De même que ces mêmes scribes et pharisiens construisent des tombeaux pour les prophètes et se désolidarisent des exactions que leurs pères ont commis à leur égard. Ils le font comme un signe de repentir envers leurs aînés. C’est comme s’ils disaient : « nous, jamais nous n’aurions agi ainsi ! », oubliant que leurs ancêtres tenaient les mêmes propos et avaient la même attitude. Ils sont donc bien les dignes héritiers de ceux qui ont assassiné les prophètes. Ils le prouveront plus tard en faisant mettre à mort Jésus.
Ce ne sont pas nos paroles qui nous jugent, ce sont nos actes – c’est à-travers eux que Dieu reconnaitra les siens. Saint Louis avait un grand sens de Dieu et de la justice. Il préférait voir son fils mort plutôt que de le savoir offenser Dieu gravement. Soyons vrais, ajustés au Christ, c’est ainsi que nous rejoindrons Celui qui est la vérité.
Que nos actes manifestent notre foi dans un profond réalisme. La prière d’ordination d’un prêtre dit ceci : « Prenez conscience de ce que vous ferez, vivez ce que vous accomplirez, et conformez-vous au mystère de la Croix du Seigneur » et pour un diacre lorsqu’il reçoit l’évangile : « Recevez l’évangile du Christ que vous êtes chargé d’annoncer, veiller à croire ce que vous lirez, à enseigner ce que vous croyez, à imiter ce que vous enseignez ». Que cette prière soit de plus en plus vraie pour chacun d’entre nous.
Mercredi 28 août 2024
TALITHA KOUM
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 29 AOÛT 2024
" Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste " (Mc 6, 17)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
Dans la pratique de mon métier d’éducateur spécialisé, il m’est arrivé bien souvent de visiter des jeunes en prison, suite à des faits d’agression. Je pense en particulier à Didier, un jeune que je connaissais bien car, adolescent, il avait participé à plusieurs séjours de vacances avec moi, et dont je m’étonnais de sa présence en milieu carcéral. Plein de remords et de regrets, il m’avouait que s’il avait participé au tabassage de la victime, c’est parce qu’il ne voulait pas paraître faible aux yeux des deux autres. Combien d’adolescents commettent des actes délictueux sous la pression du groupe, pour sauver ce qu’ils considèrent être leur honneur !
Je ne pense pas, pour ma part, qu’Hérode souhaitait sincèrement la mort de Jean le Baptiste. Certes il n’appréciait guère que celui-ci se permette de remettre en cause ce qu’il considérait relever de sa vie privée, à savoir son union avec la femme de son frère. Mais, comme le souligne l’évangéliste, il le considérait comme un homme juste et saint, et non seulement il le respectait, mais aussi il le protégeait. Aussi n’avait-il aucune raison de vouloir le tuer !
Mais le voici pris dans l’engrenage des évènements. Une jolie danse de la fille d’Hérodiade, une promesse inconsidérée : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. », et l’impossibilité pour lui de faire marche arrière face aux convives qui avaient entendu son serment. Alors, contrarié, il fit décapiter Jean le Baptiste. Son honneur était sauf … et le prophète était assassiné !
Cette bien triste histoire doit nous faire réfléchir. Ne nous arrive-t-il pas, à la manière des adolescents, à la manière d’Hérode, de prononcer parfois des mots, de poser des actes, sans qu’ils correspondent vraiment à notre ressenti intérieur, mais parce qu’ils nous permettent d’exister sous le regard des autres. Demandons aujourd’hui à l’Esprit Saint de savoir résister à la pression de l’environnement pour être capables de rester toujours fidèles !
Jeudi 29 août 2024
IL FAUT PRÉPARER LA ROUTE AU SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 30 AOÛT 2024
" Voici l'époux sortez à sa renontre ! " (Mt 25, 1)
Méditation Père Michel Quesnel
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les jeunes filles prévoyantes ne sont guère charitables. Mais là n’est pas la question. Jésus parle de la fin des temps, pas de la vie fraternelle entre les disciples.
Le repas des noces était célébré environ un an après que le mari et le père de la mariée avaient signé le contrat de mariage. Comme il enlevait des bras utiles à la famille de la mariée, le marié versait une compensation financière à la famille de la mariée. Et il lui fallait environ un an de plus pour ramasser l’argent nécessaire à financer la noce.
Le soir dit, le jeune homme allait chercher la jeune femme au domicile de ses parents, et des jeunes filles vierges, munies de lampes, accompagnaient le cortège jusqu’à la maison d’un notable où était servi le banquet nuptial. Les noces, dans la tradition juive, c’est la figure de l’alliance que Dieu propose au peuple d’Israël.
Le tort des jeunes filles insouciantes est d’être venues là sans s’y être préparées. Notre vie actuelle anticipe notre vie future. Si nous vivons sur terre n’importe comment, nous ne serons pas admis dans la salle des noces. Nos vies de part et d’autre de la mort se correspondent. L’attitude que Jésus recommande est donc la vigilance : « Veillez donc… » Une vigilance de tous les instants, puisque nul ne sait quand la mort le surprendra.
Si nous pensons à cela tout le temps, nous vivons dans l’angoisse ; ce n’est pas cela que Jésus souhaite pour nous. Il nous invite plutôt à une familiarité avec lui qui donne du piment – les évangiles parlent de sel – à chaque moment de notre vie. Ne nous laissons pas aller à la fadeur, ni à des obscurités sans consistance. Le Seigneur est lumière. Il est prêt à éclairer nos chemins.
Vendredi 30 août 2024
HALLELUIAS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 31 AOÛT 2024
" Tu as été fidèle pour peu de choses, entre dans la joie de Toon Seigneur " (Mt 25, 14)
Méditation Père Nicolas de Boccard
La Parole de Dieu convertit notre regard. Nous voulons être plus fidèles aux commandements du Seigneur, mais sur quels critères et sur quelle échelle de valeur ? L’évangile de ce jour nous en offre une magnifique occasion de conversion du regard : la parabole des talents que le Christ nous livre. Nous avons tous reçu des talents, des qualités, certains beaucoup, d’autres moins. Le Seigneur nous invite – quelques soient les talents reçus - à les faire fructifier – non pas par appât du gain, mais afin que nous réalisions notre propre vocation.
Nous avons été créés à l’image et la ressemblance de Dieu, pour aimer comme Il aime. Aimons donc, mettons en pratique les talents que nous avons reçus pour aimer : en donnant la vie et accompagnant nos enfants, en rendant service, en luttant pour la justice, en donnant, en pardonnant. La grâce est donnée à chacun d’entre nous en vue de son labeur, c’est-à-dire de sa croissance.
Oui, Jésus nous avait prévenu : « A celui qui a beaucoup reçu, on demandera beaucoup, celui qui n’a rien, se fera enlever même ce qu’il a ». Ou encore : « la mesure dont on se sert pour les autres, servira aussi pour nous ». Il y a un réalisme étonnant dans l’évangile. C’est au fond nous qui sommes nos propres juges – Dieu nous renvoie à notre propre responsabilité et à la vérité de nos actes. N’oublions pas non plus le péché d’omission, on l’oublie si souvent : tout ce que nous aurions pu faire et que nous n’avons pas fait, par faiblesse, égoïsme, manque d’intelligence ! Il ne suffit pas de ne pas faire le mal, il faut aussi faire le bien
Saint Augustin était un homme très doué, plein de talents. Ses « confessions » sont un des livres les plus édités au monde, il reste d’une modernité étonnante, quinze siècles après. Il continue de porter du fruit.
Samedi 31 août 2024
TIENS MALAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 1er SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 9, 14)
Dimanche 1er septembre 2024
MARANATHA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 02 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 6, 1-6)
Lundi 02 septembre 2024
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 03 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 9, 18)
Mardi 03 septembre 2024
S'ACCROCHER AU SOLEIL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 04 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 9, 32)
Mercredi 04 septembre 2024
EN TES MAINS Ô SIEGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 05 SEPTEMBRE 2024
" (Mt 5, 20)
Jeudi 05 septembre 2024
SI SEULEMENT TU ÉTAIS LÀ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 06 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 9, 1-8)
Vendredi 06 septembre 2024
JE CROIS EN TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 07 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 10, 16)
Samedi 07 septembre 2024
JE TE SOUHAITE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 08 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 10, 24)
Dimanche 08 septembre 2024
J'ESPÈRE EN TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 09 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 5, 20)
Lundi 09 septembre 2024
IL FAUT TOUT FAIRE PAR AMOUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 10 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 10, 34)
Mardi 10 septembre 2024
IL A FRAPPÉ À MA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 5, 20)
Mercredi 11 septembre 2024
VOUS NOTRE DAME DE LA PRIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 11, 28)
Jeudi 12 septembre 2024
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 11, 28-30)
Vendredi 13 septembre 2024
L'AMOUR EST PLUS FORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 14 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 5, 20)
Samedi 14 septembre 2024
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 12, 14)
Dimanche 15 septembre 2024
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 16 SEPTEMBRE 2024
" " (Mc 6, 30)
Lundi 16 septembre 2024
EN TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 17 SEPTEMBRE 2024
" " (Jn 20, 1-11)
Mardi 17 juillet 2024
PUISQUE LA VIE N'EST QU'UN PASSAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2024
" " (Mc 3, 31)
Mercredi 18 septembre 2024
SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 19 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 13, 1-9)
Jeudi 19 septembre 2024
TA PAROLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2024
" " (Mt 20, 20)
Vendredi 20 septembre 2024
POURQUOI MON DIEU TANT DE PLEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 26 JUILLET 2024
" " (Mt 13, 18)
Vendredi 26 juillet 2024
ON NE VOIT BIEN QU'AVEC LE COEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA